Ca fait des années qu’on nous vole :
augmentez nos salaires !
Depuis une vingtaine d’années, la pression du chômage a imposé des reculs pour les salarié-es, en activité (conditions de travail, conditions d’emploi, salaires), précaires, chômeurs/ses et retraité-es.
Produit Intérieur Brut baisse, de façon très marquée … et les dividendes aux actionnaires augmentent
Les politiques gouvernementales s’apprécient non pas à l’aune des déclarations générales, mais aux résultats concrètement obtenus. Le constat est clair : leur objectif estle maintien d’un chômage de masse et un renforcement des inégalités, avec une précarité croissante pour des couches de plus en plus larges de la population, pour consolider les avantages et les privilèges d’une minorité. Sous prétexte d’agir pour l’emploi, depuis des dizaines d’années
Pendant ce temps, les revenus nets distribués par les sociétés non financières (pour l’essentiel des dividendes) continuent leur ascension, en dépit de la crise : ainsi,
en 2009 les entreprises consacraient plus de 8 % de leur valeur ajoutée aux actionnaires contre 3 % au début des années 1980
Ce transfert des richesses, des salaires vers les profits, a :
Nous produisons les richesses, par notre travail. D’autres, une minorité, les accaparent pour leur seul profit.
Assez de ces inégalités !
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La part des salaires tourne autour de 70 % de la valeur ajoutée
avant la récession de 1974-75. Elle monte jusqu’à 74 % en 1982,
puis baisse brutalement pour se stabiliser autour de 65 %, soit
un minimum historique : 5 points par rapport aux « Trente
glorieuses », 9 points par rapport au « pic » de 1982.
http://hussonet.free.fr/h10divi.pdf
Insee http://tinyurl.com/INSEE3101